Direction Générale de l’Armement (D.G.A.) : Bilan 2016.

Posté le samedi 11 mars 2017
Direction Générale de l’Armement (D.G.A.) : Bilan 2016.

 

Le 6 mars, le délégué général pour l'armement Laurent Collet Billon, a dressé le bilan 2016 de la Direction générale de l’armement (DGA). Il a indiqué que la souveraineté de notre système de défense se construit sur une industrie forte. Pour y parvenir, le DGA a mis en avant quatre leviers indissociables qui doivent être actionnés : l’investissement, l’expertise, l’innovation, l’export.

Investissement 
Le ministère de la Défense est le premier investisseur de l’État. Concernant l’équipement des forces, la Loi de programmation militaire (LPM) est bien engagée dans son exécution. Fin 2016, 80 % des programmes à effets majeurs ont déjà été lancés et notifiés par la DGA. Parmi les nombreuses commandes réalisées, le délégué a mis en avant le remplaçant du FAMAS (HK 416), le véhicule léger tactique polyvalent ainsi que 2 bâtiments de surveillance et d'assistance hauturiers. En 2016, un lot de missiles M51, 6 Rafales, 2 A400M, 6 NH90 et une FREMM ont, entre autres, été livrés. 

Expertise
L’expertise permet de maintenir une autonomie nationale d’appréciation, indispensable à la conduite des opérations d’armement. M. Collet-Billon a évoqué l’essai en vol M51, réalisé le 1er juillet 2016 à Biscarosse, lequel a fait la démonstration de la crédibilité de la dissuasion française. Au total, 6,5 millions d’heures d’essais et d’expertises ont été réalisées en 2016 par la DGA. 

Innovation 
L’innovation permet à la fois d’assurer dans la durée la compétitivité de l’industrie et de conforter l’avantage opérationnel sur le terrain. En moyenne, 730 millions d’euros par an au titre de la LPM sont consacrés aux études amont.
 Parmi les projets structurants pour notre outil de Défense se distinguent : la dissuasion marquée par la modernisation de ses deux composantes, le système de combat aérien du futur avec le drone de combat franco-britannique et le combat aéroterrestre. 
La recherche est duale et repose sur différents outils tels que le Pacte Défense PME et la collaboration universitaire,  avec près de 450 doctorants. En 2016, le lancement du DGA Lab, permet de tester les solutions proposées par des PME et des startups. 

Export 
Les nombreuses exportations réalisées ont garanti l’équilibre financier de la LPM. Le délégué a évoqué le cercle vertueux généré par les grands contrats comme ceux du Rafale ou le partenariat avec l’Australie. Le DGA a insisté sur la visibilité à long terme offerte aux industriels. Le développement général des exportations, qui mobilise les équipes de la DGA, nécessite la création de 300 postes supplémentaires. 

Pour conclure,
M. Collet-Billon a souligné que notre industrie de défense était portée par des champions mondiaux et un tissu dynamique de PME et ETI. Des investissements en faveur de l’innovation, une industrie consolidée et la poursuite des coopérations au sein de l’Union Européenne et avec la Grande Bretagne permettront de créer les conditions des succès futurs.

Source : Actu Défense 9 mars 2017