EDITORIAL du pdt de l'ASAF paru dans le dernier numéro de la revue Engagement : CLAIRVOYANCE ET COURAGE

Posté le mardi 17 mars 2015
 EDITORIAL du pdt de l'ASAF paru dans le dernier numéro de la revue Engagement :  CLAIRVOYANCE ET COURAGE

Depuis 5 ans, l’ASAF dénonce avec vigueur, tant dans ses lettres mensuelles électroniques Ne pas subir que dans sa revue Engagement, l’invraisemblable réduction de nos capacités militaires conjuguée à un dangereux affaiblissement de la cohésion nationale. Ces deux facteurs fragilisent notre pays au point de le rendre très vulnérable à nos adversaires. Les faits sont là. Il faut regarder la réalité en face et réagir.

Ne nous y trompons pas, les actions que la France conduit dans le Sahel et en République centrafricaine n’auraient sans doute pas été nécessaires si nous avions maintenu un dispositif de forces prépositionnées suffisamment robuste. C’est notre effacement militaire d’Afrique subsaharienne, où vivent pourtant 200 000 ressortissants français, qui a permis aux réseaux terroristes islamistes de prospérer.

De même, en France, l’État a abandonné certains « quartiers » où nous n’avons pas su ou voulu inculquer nos valeurs et imposer leur respect à tous les Français. Ne soyons donc pas étonnés d’y trouver aujourd’hui des bandes organisées ou des loups solitaires fanatisés et meurtriers.Comment expliquer que la France, seul pays au monde à avoir dans son armée des étrangers venus de 150 pays et réunis sous la devise « Honneur et Fidélité », soit incapable de transformer ses immigrés en Français aimant leur patrie, respectant ses principes et partageant ses valeurs tels l’honneur, la loyauté, la discipline, le travail.

En fait, il faut donner comme référence aux Français des héros à la hauteur de notreHistoire, être fiers de ce que nous sommes et affirmer ce que nous voulons être.Alors, en lieu et place de Jean Zay qui à l’âge de 20 ans a traité notre emblème national de « saloperie tricolore », « d’immonde petite guenille », « d’ignoble symbole » et pour couronner le tout « de torche-cul », choisissons comme référence nationale pour le Panthéon l’un des cinq jeunes héros de la Résistance que l’ASAF propose.

L’un d’entre eux, Henri Fertet, âgé de 16 ans, a écrit dans sa dernière lettre, quelques minutes avant d’être fusillé : « Je meurs pour ma patrie, je veux une France libre et des Français heureux… Vive la France ! Signé un condamné à mort de 16 ans. »

Le service des intérêts supérieurs du pays exige que les responsables politiques rejettent les calculs politiciens et le prisme déformant des idéologies pour privilégier la clairvoyance et le courage.

Henri PINARD LEGRY

Président de l’ASAF

Source : ASAF