LIBRE OPINION de Philippe CHAPLEAU : Djibouti: 1 350 militaires français y stationneront à partir de 2017

Posté le mercredi 29 juillet 2015
LIBRE OPINION de Philippe CHAPLEAU : Djibouti: 1 350 militaires français y stationneront à partir de 2017

La garnison de Djibouti est-elle sauvée, elle qui ne devait plus compter que 950 hommes à terme?

Actuellement, quelque 1 700 militaires français stationnent à Djibouti. Ils ne devraient plus être que 1 350 en 2018. Ce chiffre est à 50 hommes près celui que préconisait l’élu morbihanais Gwendal Rouillard et son collègue Yves Fromion dans leur rapport d’information de juillet 2014 sur l’évolution du dispositif militaire français en Afrique.

Ce chiffre a été confirmé par Jean-Yves Le Drian ce matin à Djibouti: « Avec un effectif final de 1 350 hommes environ à l’été 2017 et au-delà, qui permette de conserver nos capacités opérationnelles aériennes, terrestres et navales sur la longue durée, comme l’a décidé le Président de la République, Djibouti restera la principale base de forces prépositionnées sur le continent africain par sa taille et ses moyens. »

Gwendal Rouillard s'est félicité de cette « décision cohérente » qui permet de « garder l'ensemble des composantes et d'assurer toute la diversité des missions ». Il est, pour lui, « précieux de conserver Djibouti ».

Avec cette nouvelle configuration, la France disposera de deux Bases Opérationnelles Avancées, en Côte d’Ivoire et à Djibouti, et de deux Pôles Opérationnels de Coopération, au Gabon et au Sénégal. Un troisième point d’appui, aux Emirats Arabes Unis, viendra compléter le dispositif.

Auteur : Philippe CHAPLEAU
Source : Ligne de Défense

 

Avis de l’ASAF
Notre présence militaire à Djibouti ne cesse de se réduire alors que les menaces venant de Somalie, de la péninsule arabique (Yemen), de la piraterie en océan Indien notamment ne cessent de croître.
Une fois de plus le budget insuffisant consacré à la Défense oblige la France à réduire ses forces prépositionnées et, contrairement aux déclarations officielles, les armées ne pourront pas faire aussi bien avec moins…

Source : Ouest France