OFFICIEL : Point de situation du 4 février 2016 sur les opérations.

Posté le lundi 08 février 2016
OFFICIEL : Point de situation du 4 février 2016 sur les opérations.

PROCHE et MOYEN-ORIENT: CHAMMAL



Au cours de la semaine, les lignes de front n’ont pas connu d’évolution notable. Le groupe terroriste Daech reste sur une posture défensive.
 
Irak-Syrie : situation tactique
En Irak, les tentatives locales de contre-attaques des combattants terroristes sont repoussées et contrées par les forces irakiennes, que ce soit dans la vallée du Tigre à Baiji ou dans la vallée de l’Euphrate dans les secteurs d’Haditha, de Hit et de Fallujah. Les opérations aériennes de la coalition ont permis d’appuyer au sol les forces au contact de Daech. À Ramadi, les opérations de sécurisation de la ville se poursuivent.
En Syrie, les forces de Daech sont également sous pression.
 
Chammal : 3 500 militaires français luttent contre Daech
L’action de la force Chammal repose sur deux piliers : une capacité de frappe aérienne dirigée contre Daech, en Irak comme en Syrie ; un pilier de formation au profit des forces irakiennes engagées au sol dans les combats contre le groupe terroriste.
 
Intensification des opérations aériennes contre les terroristes
Au cours des quinze derniers jours, l’activité aérienne de la force Chammal a été particulièrement soutenue. Le bilan de l’activité depuis le 20 janvier s’établit ainsi à 156 sorties, 48 frappes et 74 objectifs détruits.
Dans la seule semaine du 27 janvier au 2 février 2016, les aéronefs de l’armée de l’Air et de la Marine nationale ont effectué 102 sorties, dont 82 sorties de bombardement et 10 sorties dédiées à l’acquisition de renseignement. 30 frappes ont été conduites, dont 28 d’appui au sol et 2 lors de raids planifiés.
 
Depuis le 20 janvier, 3 raids planifiés en Irak et en Syrie
Le 25 janvier, à Mossoul en Irak, les aéronefs français ont détruit un centre de commandement de Daech et un site abritant un dépôt de munitions et d’armement.
Le 28 janvier, à 80km de Ramadi en Irak, un raid de la coalition auquel participaient les chasseurs de la force Chammal a permis de détruire un lieu de stockage et de production d’armement utilisé pour fabriquer des engins explosifs.
Mené le 1er février au nord-est d’Alep en Syrie, un raid interallié et interarmées (Rafale Air et Marine équipés de missiles SCALP) a permis de détruire un camp d’entraînement qui abritait également un site de stockage d’armement. Un C-135 français a participé au ravitaillement des chasseurs engagés dans ce raid.


 

BANDE SAHELO-SAHARIENNE (BSS) : BARKHANE


3 500 militaires sont engagés dans l’opération Barkhane.
Au cours des quinze derniers jours, la situation sécuritaire dans la bande sahélo-saharienne est restée calme. L’effort de Barkhane a porté sur la conduite d’opérations en partenariat avec les forces des pays du G5 Sahel.
 
« Butastur » : un exemple d’appui au profit des forces partenaires
Du 20 au 29 janvier 2016, une opération de contrôle de zone a été conduite avec l’armée malienne à l’est de la boucle du Niger.
Baptisée « Butastur », cette opération avait un double objectif : permettre aux forces armées maliennes (FAMa) de contrôler les flux transitant dans la région d’Assango ; lui donner l’occasion de se rapprocher de la population locale, à travers des actions d’aide médicale et de distribution de kits scolaires.
Ce type d’opération s’inscrit dans une logique d’accompagnement des forces partenaires, afin de leur permettre, à terme, d’assurer leur mission de sécurité de façon autonome.
 

 2

 

REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE (RCA) : SANGARIS


En RCA, la situation sécuritaire est calme, notamment à Bangui. Les forces internationales restent mobilisées à l’approche des élections à venir, le 2ème tour de l’élection présidentielle et le 1er tour des élections législatives.
 
Sécurisation du processus électoral : Sangaris opère en appui de la MINUSCA
La force Sangaris a poursuivi ses missions de contrôle de zone en appui de la MINUSCA en menant des patrouilles dans Bangui. Des missions conjointes sont également conduites plus au nord, dans le couloir central dans la région de Sibut et les agglomérations alentours.
 
 



 

Source : État-major des Armées