ANNIVERSAIRES.

Posté le vendredi 25 janvier 2019
ANNIVERSAIRES.

25 janvier 1871 : raid sur Fontenoy (Moselle).  

Une audacieuse opération digne de commandos est réalisée par les chasseurs des Vosges. Après un périple de 160 km pendant sept jours en pays ennemi, par grand froid et avec deux rivières à franchir, ils attaquent un viaduc sur la Moselle, entre Toul et Nancy, et le détachement prussien qui le garde. La mission est une réussite totale, aucune perte n’étant à déplorer. Elle interrompt durablement les communications sur l’ensemble de la ligne ferrée et a compliqué en la rallongeant (puisque des itinéraires de détournement durent être utilisés) la chaîne d’approvisionnement pour les armées prussiennes qui encerclent Paris. 

 

25 janvier 1888 : la colonne Pernot conquiert le bassin de la rivière noire (actuel Vietnam).  

Parti de Hanoi, le colonel Pernot remonte la rivière noire jusqu’à Lai Chau, aux confins de l’actuel Laos et de la Chine.  

 

25 février 1916 : première commande de 400 « cuirassiers terrestres » du Ministère de la Guerre à la firme Schneider, avec une livraison attendue début 1917. D’après un projet du général ESTIENNE, le char Schneider se présente comme un parallélépipède de 6,32 mètres de long pour 2,05 de large et 2,30 mètres de haut, armé d’un canon de 75mm en blockhaus et de deux mitrailleuses Hotchkiss. Un éperon à l’avant de l’engin permet de dévier les barbelés afin qu’il ne s’emmêle dans les chenilles. Son moteur de 60 CV le propulse à la vitesse maximum de 8 km/h, et seulement 4 km/h au combat. Ce sera le char des premiers engagements de l’Artillerie Spéciale.  CNE Jean-Baptiste P. 

 

25 janvier 1944 : début des combats du Belvédère (campagne d’Italie). 

Entre le 25 janvier et le 1er février, le 4e Régiment de tirailleurs tunisiens (RTT), en tête de la 3e Division d'infanterie algérienne (DIA), s'empare du Belvédère et du Colle Abate au cours de combats acharnés.  Reprenant pitons et villages, les trois régiments de la division payent leur victoire avec 1 500 tués. L'absence de réserves empêche d'exploiter ce succès. Les Allemands surveilleront à présent avec attention les secteurs où les Français seront signalés. Commandée par le général de Monsabert, la 3e DIA a débarqué en Italie fin décembre. Elle fait partie des cinq divisions d'infanterie progressivement mises sur pied à partir des unités de l'Armée d'Afrique, des troupes coloniales et des Forces de la France Libre dans le cadre du Plan d'Anfa, décidé par Roosevelt et Giraud en janvier 1943.  

Au Belvédère, le 4e RTT a payé le prix fort : le colonel Roux est tué, ses trois commandants de bataillon, surnommés par leurs capitaines les « Trois mousquetaires », Berne, Bacqué et Gandoët, sont mis hors de combat.  Seul, Gandoët pourra reprendre un commandement (au 151e régiment d’infanterie) à la fin de la guerre. Tous les commandants de compagnie sont tués ou grièvement blessés. Plus de la moitié des chefs de section tués.  Le taux d’attrition des cadres est équivalent à celui des tirailleurs.  Ceux-ci se battaient pratiquement uniquement pour leur chef, ils n’avaient du drapeau français qu’une idée très vague, et ces chefs devaient mériter leur estime par une attitude au feu qui ne pouvait souffrir aucune équivoque.  

 C’est toute la gloire de l’École interarmes de Cherchell, qui mêlait Saint-cyriens repliés de métropole et candidats des années 43 et 44, Saint-Maixentais dans la même position et élèves-officiers de réserve, d’avoir formé ces chefs qui montaient au feu dès leur sortie d’École et qui s’y sont remarquablement comportés.  
La figure emblématique de ces jeunes aspirants et sous-lieutenants est le général Laurier (aspirant issu de Cherchell), activé et qui a achevé sa carrière au rang de général de corps d’armée commandant le 2e corps d’armée des forces françaises stationnées en Allemagne avec des états de services exceptionnels ». 

 

 

25 janvier 1985 : assassinat de l’ingénieur général de l’armement Audran (La Celle Saint Cloud).  

Le groupe terroriste d’extrême gauche Action directe assassine l’ingénieur général de l’armement René Audran devant son domicile. Ancien élève du Prytanée national militaire et de l’École polytechnique, René Audran était alors le directeur des affaires internationales au sein de la Délégation générale de l’armement. 

Une salle de la DGA porte toujours son nom dans les locaux de l’Hexagone Balard. 

 

Source : www.asafrance.fr