ANNIVERSAIRES

Posté le mardi 27 août 2019
ANNIVERSAIRES

26 août 1880 : naissance d’Apollinaire (Rome).  

Wilhelm Apolinaris de Kostrowitzky, de son vrai nom, est d’origine polonaise. Il s’engage dans l’armée française en décembre 1914.  
Naturalisé français le 9 mars 1916, il est blessé le 17, quelque jours plus tard et décède le 9 novembre 1918. 

26 août 1905 : début de production de masse de sous-marins.  

Le ministre de la Marine ordonne la construction de 21 sous-marins (18 à vapeurs, 3 diesel). L’année 1905 est une année charnière pour le sous-marin puisqu’elle voit le départ de Camille Pelletan et l’arrivée de Gaston Thomson à la barre du Ministère mais aussi le choix du moteur diesel pour la propulsion future de ces nouveaux engins.  
À noter que le temps de prise de plongée de la classe Aigrette (Diesel) n’est à cette époque que de 4 minutes.   

Pour les passionnés de sous-marins et plus particulièrement de leur propulsion, voir l’ouvrage extrêmement riche et intéressant  la propulsion du sous-marin français des origines à 1940 de Dominique Brisou (SHD – 2007) et d’une manière plus large l’encyclopédie des sous-marins de l’amiral Thierry d’Arbonneau. 


26 août 1914 : Gallieni est nommé Gouverneur de Paris.
 


26 août 1974 : mort de Charles Lindbergh
(Hawaï).  

Il est le premier à avoir traversé en solitaire l’Atlantique à bord du Spirit of Saint Louis (entre le 20 et le 21 mai 1927).
Deux semaines avant cette traversée, les Français Nungesser et Coli ont disparu dans l’Atlantique Nord en tentant de rééditer l’exploit des britanniques Alcock et Brown (en 1919 !). De ces 3 aventures, la postérité n’a réellement retenu que celle de Lindbergh. Joli geste de ce dernier : juste après sa traversée réussie, sa première visite est pour la mère du lieutenant Nungesser.  

26 août 2013 : mort d’Hélie Denoix de Saint Marc (La Garde Adhémar – Drôme).  

Il entre dans la résistance en 1941 à l'âge de 19 ans et est arrêté en franchissant la frontière franco-espagnole en 1943. Déporté dans le camp de concentration de Buchenwald où il manque mourir (« j'ai trouvé le pire chez les autres mais aussi en moi »), il conserve malgré tout la soif de l'action et fait Saint Cyr.  
Légionnaire parachutiste, il effectue trois séjours en Indochine qui le marquent profondément: les rencontres (avec l’adjudant Bonnin), les combats (« l’entrée dans ces territoires où rôde la mort, oblige à se hisser à la pointe de soi-même »), le pays (« un monde féérique ») mais aussi l'abandon du village de Talung ensuite massacré par le Vietminh. Chef de cabinet du général Massu pendant la bataille d'Alger puis commandant au 1er REP, il entre en rébellion lors du putsch des généraux en avril 1961 (« Un homme doit toujours garder en lui la capacité de s'opposer et de résister »).  
Il se constitue prisonnier, ne rejoint pas l’OAS et est condamné à 10 ans de prison (« L’enfermement peut développer une force intérieure qui peut être plus grande que la violence qui nous est faite »). Gracié 5 ans plus tard, il est réhabilité dans ses droits civils et militaires.  
Écrivain talentueux, et homme au parcours incroyable, son témoignage humble et courageux est à lire (Les champs de braises) tant il est structurant pour l’éthique du soldat français. Il a d’ailleurs préfacé l’ouvrage éponyme du général Benoît Royal.  
Il est mort à l’âge de 91 ans.

Rediffusé sur le site de l'ASAF : www.asafrance.fr

Source : www.asafrance.fr