ARMEMENT : Le Véhicule blindé de combat d’infanterie est de retour au Mali.

Posté le dimanche 05 mars 2017
ARMEMENT : Le Véhicule blindé de combat d’infanterie est de retour au Mali.

L’État-major des armées (EMA) a décidé d’envoyer du lourd dans la bande sahélo-saharienne (BSS). En effet, le 9 février, 16 Véhicules blindés de combat d’Infanterie (VBCI) sont arrivés à Gao (Mali) pour être affectés au Groupement tactique désert Blindé (GTD-B) « Douaumont », au sein duquel ils ont effectué leur première patrouille le 1er mars.

Ce n’est pas la première fois que les VBCI sont envoyés au Mali : au cours de l’opération, en 2013, 36 d’entre-eux, utilisés par le 92e Régiment d’Infanterie (RI), jouèrent un rôle important, si ce n’est déterminant lors d’affrontements sérieux avec les groupes jihadistes qui occupaient alors le nord du pays.

« Les matériels les plus récents, le VBCI, le canon CAESAR et l’hélicoptère Tigre, se sont révélés particulièrement adaptés au combat sur le théâtre malien et ont constitué une plus-value déterminante. Leur capacité de feu puissante et précise a souvent permis d’emporter la décision », peut-on en effet lire dans un numéro spécial de « Réflexions tactique », édité par le Centre de Doctrine et d’Enseignement du Commandement (CDEC).

L’EMA explique le retour des VBCI en affirmant qu’il vont « apporter des capacités complémentaires à celles des blindés déployés jusqu’alors pour Barkhane. » Et d’ajouter : Ils « assurent au personnel une protection supérieure face aux dangers mines et IED. Ils offrent une grande mobilité, des capacités d’emport, de franchissement, d’observation et de tir importantes et une empreinte logistique réduite. »

En outre, le VBCI dispose d’une puissance de feu supérieure aux VAB [Véhicule de l’avant blindé], avec un canon de 25 mm, contre une mitrailleuse de 12,7mm ou de 7,62mm. Enfin, avec ses 28 tonnes, il a de quoi en imposer. C’est d’ailleurs en partie pour cette raison que 16 exemplaires furent envoyés en Centrafrique, en 2014, dans le cadre de l’opération Sangaris.

 

Laurent Lagneau

Source : OPEX 360