AUDITION à l'Assemble nationale de Mme Florence PARLY et de Mme Geneviève DARRIEUSSEUCQ

Posté le samedi 06 février 2021
AUDITION à l'Assemble nationale de Mme Florence PARLY et de Mme Geneviève DARRIEUSSEUCQ

Audition, ouverte à la presse, de Mme Florence Parly, ministre des Armées et de Mme Geneviève Darrieussecq, ministre déléguée auprès de la ministre des Armées, chargée de la mémoire et des anciens combattants.

 

Mardi 12 janvier 2021
Séance de 18 heures

 

Mme la présidente Françoise Dumas. Mesdames les ministres, nous procédons avec vous à notre première audition de l’année 2021. Je vous remercie d’avoir accepté qu’elle soit ouverte à la presse. Au nom des membres de la commission, je vous souhaite une très belle année 2021, en formant le vœu, selon la formule consacrée, qu’elle soit propice au succès des armes de la France et qu’elle nous offre l’occasion de poursuivre la modernisation de nos équipements et le renouveau de la condition militaire, dont dépend l’efficacité opérationnelle de nos armées – je sais que vous y êtes très attachées.

La fin de l’année 2020 a été dramatiquement endeuillée par la mort de cinq soldats français engagés au Mali, au sein de la force Barkhane. La représentation nationale, après le président de l’Assemblée nationale cet après-midi, tient à leur rendre hommage et à s’incliner devant leur mémoire : le maréchal des logis Tanerii Mauri, les brigadiers Dorian Issakhanian et Quentin Pauchet, du 1er régiment de chasseurs de Thierville-sur-Meuse, ainsi que le sergent-chef Yvonne Huyhn et le brigadier-chef Loïc Risser, du 2e régiment de hussards de Haguenau. Nous assurons leurs sœurs et frères d’armes de notre solidarité. En ce début d’année, pas plus tard que vendredi dernier, nous avons aussi déploré, toujours au Mali, six militaires blessés lors d’un attentat au véhicule piégé.

Ces morts et ces blessés nous obligent. Ils méritent plus qu’une simple réponse émotionnelle. Comme l’a rappelé le Président de la République, la mort d’un militaire pour la France n’est jamais vaine. Le sacrifice suprême pour notre pays et ses compatriotes témoigne du prix de nos libertés, de nos façons de vivre, de notre projet politique et de notre souveraineté. Accepter de l’assumer jusqu’au bout fait toute la grandeur de nos militaires.

Ne nous leurrons pas, le monde, en cette année nouvelle, n’est pas moins menaçant qu’en 2020. La crise de la covid-19 n’a provoqué aucune trêve dans les conflits en cours. Il faudra donc continuer à faire preuve d’adaptation et de réactivité face à l’évolution des menaces. L’opération Barkhane en constitue un bon exemple. Certes, les auditions récentes du commandant de la force conjointe du G5 Sahel, le général Namata Gazama, ainsi que des généraux Conruyt et Mille, ont été l’occasion d’évoquer les importants succès tactiques remportés au Sahel au cours des derniers mois. Toutefois, nul n’a jamais imaginé que l’action militaire serait susceptible, à elle seule, de stabiliser la région et d’éradiquer la menace djihadiste. Le prochain sommet conjoint de la France et des pays du G5 Sahel, prévu à N’Djamena le mois prochain, devrait être l’occasion de rappeler cet état de fait et de faire le point, un an après les décisions prises au sommet de Pau sur la configuration de notre engagement militaire.

 

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Source : Assemblée nationale

Rediffusé sur le site de l'ASAF : www.asafrance.fr
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