AVIATION : La Turquie profite d’un exercice avec le Qatar pour percer les secrets des "Rafale"

Posté le samedi 03 juillet 2021
AVIATION : La Turquie profite d’un exercice avec le Qatar pour percer les secrets des "Rafale"

Le régime d’Ankara, à l’occasion d’un exercice avec le Qatar, a mobilisé quatre avions fabriqués par Dassault, pour tenter d’en percer les secrets.

Depuis le 21 juin et jusqu’à ce samedi 3 juillet, la base aérienne turque de Konya accueille l’exercice « Aigle d’Anatolie ». Un événement qui se déroule chaque année depuis 2001. Petite nouveauté : pour cette nouvelle édition, Ankara a décidé d’inviter le Qatar, rapporte Le Point. Quatre Rafale ont aussi été déployés sur place. Une initiative qui ne doit rien au hasard : les appareils, conçus par Dassault, sont très peu connus des pilotes turcs. Alors que les Grecs viennent d’en acquérir 18, les premiers avions seront bientôt livrés. La Turquie a donc saisi l’occasion pour les examiner de plus près. Quant à l’armée de l’air pakistanaise, concernée par les Rafale indiens, elle a aussi fait le déplacement, avec cinq chasseurs JF-17.

Les Qatariens n’ont « pas intérêt à montrer leurs vulnérabilités »

« L’intérêt de ce genre d’exercice est d’interagir, et plus tu interagis, plus tu montres les capacités à l’autre », a confié au Point un pilote militaire français. Mais d’après lui, les Qatariens n’ont pour autant « pas intérêt à montrer toutes leurs capacités, ou leurs éventuelles vulnérabilités, même à un pays qu’ils considèrent comme allié ». Lorsque des exercices comme celui-ci sont organisés, les différentes armées de l’air se contentent en effet de simuler des scénarios, sans révéler l’étendue de leurs talents, rappelle le magazine. Une partie des forces mobilisées lors de l’exercice seront soumises à une évaluation, pour participer à la force de réaction rapide de l’Otan, qui participe aussi avec l’un de ses avions-radars Awacs. Autre nouveauté de cette édition 2021 : la participation de l’armée de l’air d’Azerbaïdjan.

La Russie plutôt que les États-Unis

Dans le but d’améliorer son aviation, Ankara misait sur le nouveau chasseur furtif américain F-35, note Le Point. Finalement, après des mois d’atermoiements, le Pentagone a pris la décision de mettre son veto. Le contrat a été bloqué au cours de l’été 2019, par l’ancien président des États-Unis, Donald Trump ; raison pour laquelle la Turquie a finalement jeté son dévolu sur Moscou, au moment de négocier l’acquisition de chasseurs de cinquième génération.

Source : valeursactuelles.com
Date : 2 juillet 2021

Source photo : armée de l'Air

 Rediffusé sur le site de l'ASAF : www.asafrance.fr
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