FEMMES COMBATTANTES : L’ouvrage Marie-Laure Buisson sélectionné pour l’édition 2022 du prix Erwan Bergot.

Posté le mercredi 14 décembre 2022
FEMMES COMBATTANTES : L’ouvrage Marie-Laure Buisson sélectionné pour l’édition 2022 du prix Erwan Bergot.

Femmes combattantes

 

Présentation de l’ouvrage de Marie-Laure Buisson paru en février 2022, aux éditions Les Presses de la Cité, et sélectionné pour l’édition 2022 du prix Erwan Bergot.

 

Présentation de l'auteur

 

Née à Paris en 1967 dans une famille de juristes, Marie-Laure Buisson a commencé sa carrière professionnelle comme avocat d’affaires.

Devenue "déléguée générale adjointe" de la fondation Véolia en janvier 2004, elle voyage pendant 7 ans à travers tous les continents, dans des milieux parfois hostiles, afin de financer des projets d’intérêt général : des hôpitaux en Afrique, des programmes de substitution de culture de coca en Colombie, ou de nutrition d’enfants vivant sur des décharges d’ordures en Asie.

Comptant quatre grands oncles ayant servi dans l’armée, elle a développé une passion pour le monde militaire, notamment à travers son année de formation en tant qu’auditrice à l’Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN), puis en devenant colonelle de la réserve citoyenne de l’armée de l’Air et « marraine » du 4e Régiment de la Légion Étrangère. Investie par choix, dès 2011, dans le monde de la Légion étrangère, elle est faite « Légionnaire de 1ère Classe à titre honoraire » en 2015, pour services éminents rendus à l’Institution.

Depuis 2018, elle se consacre également à sa fondation (fondation Marie-Laure Buisson - Fondation de France) en faveur des blessés de guerre et des peuples opprimés.

Femmes combattantes est son premier ouvrage.

 

Résumé du livre

 

L’auteur dresse le portrait de sept femmes "héroïnes" de guerre pourtant passées, pour certaines, aux oubliettes de la "Grande Histoire". Les femmes choisies ont, pour quatre d’entre elles, eu un apport singulier dans la lutte contre le nazisme. Les autres récits se situent en Indochine, en Syrie et au Mali :

  • Susan Travers : anglaise de naissance, d’ascendance aristocrate, infirmière de formation, elle embarque, après avoir participé au corps expéditionnaire aidant la Finlande agressée par les soviétiques, à Liverpool aux côtés du général de Gaulle en direction de Dakar, puis retrouve la 13e DBLE en partance pour l’Afrique du Sud. Plus sensible à la mécanique, elle participe à la bataille de Bir-Hakeim en tant que chauffeur du général Koënig, qu’elle "sauve" lors de la sortie du fort, et dont elle fut un temps la maîtresse. Elle sera décorée 54 ans plus tard de la légion d'honneur.
  • Lydia Litviak : devenue pilote de chasse à la faveur d‘un décret de Staline autorisant la création d’un régiment de femmes pilotes, elle participe à la bataille de Stalingrad et impressionne ses pairs. Alors que ses amies les plus proches sont tuées au combat, elle disparaît à son tour au-dessus du Donbass le 1er aout 1943. Son corps ainsi que son appareil ne seront jamais retrouvés.
  • Noor Inayat Kahn : née indienne, soufie, sa famille s’installe à Suresnes à ses 8 ans. Recrutée par le SOE, elle agit en tant qu’opératrice radio en France et travaille sans relâche, (ses camarades de combat, tous masculins, lui demandent de ralentir, ce qu’elle refuse). Elle échappe parfois de peu aux Allemands. Capturée, elle meurt fusillée à Dachau.
  • Hannah Szenes : juive hongroise, elle quitte Budapest et sa famille le 13 septembre 1939, rêvant de Palestine. Recrutée par le SOE, elle part au Caire puis est parachutée dans la Yougoslavie de Tito avant de rejoindre la Hongrie. Capturée par les Allemands, elle sera exécutée le 7 novembre 1944.
  • Geneviève de Galard : convoyeuse de l’Air, elle vit l’offensive de Giap à Dien Bien Phû aux côtés des soldats français, partageant leur souffrance de bout en bout. Adulée par les hommes dont elle côtoie le quotidien, prisonnière du Vietminh, elle refuse d’être libérée. Elle recevra la LH des mains du général de Castries et sera faite légionnaire d’honneur.
  • Jihane Cheikh Ahmed : kurde originaire de Rakka, elle s’engage dans la résistance contre Daesh et contribue à la libération de Rakka. Elle est aujourd’hui l’équivalent de ministre de la Défense au sein des Forces démocratiques syriennes.
  • Cassiopée : Au sein de l’opération Barkhane, avide d’aventure, souhaitant s’engager mais ne sachant pas comment, Cassiopée occupe divers postes d’officier sur des contrats courts (officier communication, porte-serviette). Finalement, elle est recrutée sur un poste d’officier renseignement (unité non précisée dans l’ouvrage) et se trouve déployée au Mali en 2017, à Kidal. Ayant l’idée d’infiltrer les réseaux djihadistes par le biais des femmes, elle réussit, en prenant de gros risques, à placer divers traceurs sur la femme d’un chef terroriste, Abdelkrim Al Kidali, et contribue ainsi à une opération de neutralisation de ce dernier par la force Barkhane.

 

 

Le prix de l’armée de Terre
Ministère de l’Armée
2022


🖱 Retour à la page actualité

 

Source : www.asafrance.fr