GEOPOLITIQUE : Les États-Unis ne peuvent rivaliser avec la Chine dans l’Indo-Pacifique

Posté le samedi 17 décembre 2022
GEOPOLITIQUE : Les États-Unis ne peuvent rivaliser avec la Chine dans l’Indo-Pacifique

 US Lacks the Capacity to Rival China in the Indo-Pacific Region: Gen. Spalding

 

 

Le dernier rapport annuel du Pentagone sur la puissance militaire de la Chine révèle que le régime communiste a surpassé les États-Unis dans la région Indo-pacifique, selon le général de brigade à la retraite Robert Spalding.

Le rapport annuel du département de la défense sur la puissance militaire de la Chine (pdf), publié le 29 novembre, sert d'évaluation officielle de la puissance et de la stratégie militaires du régime chinois, que le département considère comme le "défi du rythme" des États-Unis.

"Dans l'Indo-Pacifique, nous n'avons tout simplement pas la capacité de rivaliser avec la Chine, notamment en raison de leur avance en matière de missiles et de fusées de leur côté du détroit, en particulier ceux qui sont guidés et peuvent s'en prendre aux porte-avions. Et la capacité de leur espace, de leur renseignement, de leur surveillance et de leur reconnaissance a considérablement augmenté", a déclaré M. Spalding dans une interview accordée au programme "Capitol Report" sur NTD, le média frère de The Epoch Times.

M. Spalding estime que les capacités militaires de la Chine peuvent entraver la capacité des États-Unis à aider Taïwan ou d'autres alliés comme le Japon ou la Corée du Sud, ce qu'il a décrit comme "un gros problème pour les États-Unis à l'avenir".

Il a également noté les capacités croissantes des satellites chinois.

Selon M. Spalding, les satellites chinois peuvent servir à des fins défensives et offensives. Les types que le régime a en main peuvent être lancés depuis le sol et fonctionner dans l'espace.

"Et ces satellites leur permettent de repérer les navires américains et de diriger les missiles qui peuvent venir les attaquer", a déclaré Spalding, un collaborateur du Epoch Times, le 6 décembre.

"Dans l'ensemble, ils avancent dans leur capacité à être un phénomène militaire et spatial mondial. Parce que ces choses sont en orbite autour de la Terre, cela leur permet d'étendre leur portée", a-t-il ajouté.

"Je pense donc que c'est un énorme défi pour les États-Unis à l'avenir."

M. Spalding estime que les États-Unis minimisent aujourd'hui la puissance militaire de la Chine parce que "nous avons tendance à la considérer comme un quasi-pair".

Il a qualifié cet acte de "faux-fuyant politique".

"Nous ne voulons pas reconnaître qu'ils nous sont supérieurs. Et ce que cela fait, c'est que cela nous empêche de procéder aux changements de forces [militaires américaines] dont nous aurions besoin pour concurrencer réellement la Chine d'égal à égal.

"Nous ne faisons donc pas les investissements nécessaires pour commencer à faire face à cette menace au même niveau", a-t-il ajouté.

 

Campagne d'influence

 

M. Spalding a tiré la sonnette d'alarme sur la campagne d'influence du Parti communiste chinois (PCC) via des entreprises technologiques chinoises telles que Tiktok, une application de partage de vidéos.

"Et tant que ce sera le cas, je pense que vous verrez des conflits se produire au sein de notre population au quotidien", a-t-il déclaré.

Le rapport publié le 29 novembre, qui examine le "mode de guerre" du PCC, révèle que le régime redouble d'efforts dans la guerre systémique et augmente ses "activités militaires non guerrières" pour affaiblir les États-Unis sans conflit cinétique ouvert.

M. Spalding a déclaré que les armes, l'information et la guerre psychologique seraient utilisées main dans la main.

"Les armes sont certainement destinées à dissuader toute réponse militaire des États-Unis", a-t-il déclaré.

"Ils vont utiliser ces plateformes [d'applications] pour le contrôle social et l'influence afin d'éroder lentement l'appréciation de nos valeurs et principes aux États-Unis et dans d'autres pays libres."

 

Andrew Thornebrooke a contribué à ce rapport.

 

Hannah Ng,
The Epoch Times
14/12/2022


Source photo : Google maps


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Source : www.asafrance.fr