La légion étrangère fête ses 184 ans

Anniversaire

Posté le mardi 10 mars 2015
La légion étrangère fête ses 184 ans

9 mars 1831: décret de création de la légion étrangère.

Louis-Philippe fait reprendre la tradition des régiments étrangers attachés aux rois de France (Suisses, Irlandais, Hongrois, Polonais, etc.), mais s’en distingue par le choix d’une organisation pluriethnique et de la langue française pour le commandement.

9 mars 1945 : coup de force japonais en Indochine.

Les forces japonaises (65 000 hommes) occupent l’Indochine depuis la défaite française de juin 1940 mais n’ont pas revendiqué le pays, ni démembré la petite armée française locale (20 000 Français et 40 000 Indochinois) avec laquelle elles sont imbriquées.

La situation générale du Japon devenant critique, les Nippons veulent empêcher que l’Indochine serve de base d’attaque vers leur archipel et prennent le contrôle par surprise de la péninsule.

Le général Tsushibashi invite officiellement les autorités françaises à diner et en profitent pour procéder au coup de main dans toute l’Indochine. La surprise est grande mais la combativité des garnisons attaquées est excellente. Le comportement des militaires nippons est ahurissant puisque ils procèdent à l’exécution (au sabre) de nombreux prisonniers désarmés, dont le général Lemonnier et des administrateurs.

Au total, la prise de contrôle cause la mort de 2 650 Français. Les scènes d’horreur sont nombreuses notamment en ce qui concerne les familles européennes. Sous les ordres du général Alessandri, un groupement de quelques milliers d’hommes s’échappe dans une longue marche et livre de durs combats de guérilla tant contre les japonais que des bandes chinoises qui cherchent à s’emparer de leur matériel. Le commandement allié de la zone, assumé par les américains applique la doctrine du président Roosevelt pour la décolonisation et abandonne complètement ce groupement à son sort.

Seul l’amiral britannique Mountbatten enfreint les consignes pour, aussi souvent que possible, intervenir au profit d’Alessandri par des parachutages de vivres et matériels, des missions d’appui aérien ou encore des évacuations sanitaires.

(Crédit photo : Remi Connan/DICoD)