Le désordre des idées et le chaos annoncé

Posté le jeudi 31 octobre 2019
Le désordre des idées et le chaos annoncé

Le poison intellectuel français a cette habileté démoniaque de retourner comme un gant les réalités, parfois même les préceptes élémentaires de la morale ou de la logique. 

  • Ce n’est pas la France raciste et islamophobe qui stigmatise et insulte l’Islam, mais ceux qui, au nom de l’Islam, ouvrent le feu sur des civils désarmés.

  • La dame qui dit porter un voile anodin lors d’une sortie scolaire et se lamente d’être « une maman » victime de xénophobie raciste, est en réalité une militante de l’Islam politique portant un très choquant voile noir chariatique qui affiche son refus de s’intégrer. Elle préfère l’affichage politique à la concorde républicaine. La dénonciation fut certes inélégante, mais si traumatisme il y a, son radicalisme provoquant et obtus en est le premier responsable.
  • Ce n’est pas parce qu’ils sont soudain saisis par une folie inquisitrice totalitaire que les Français expriment l’angoisse des « signaux faibles de radicalisation » à surveiller qui choque les pleureuses, mais parce que le Saint des Saints de la sécurité intérieure a été le théâtre d’un impensable massacre au couteau de 4 policiers par un de leur collègue islamisé.
  • Le pays n’est pas devenu un « archipel communautariste » du fait de l’intolérance religieuse française tenant en marge les « allogènes », mais parce que les « territoires perdus » font sécession, parfois violemment ; que les élus indignes acceptent des horaires de piscine séparés ; que les deniers publics sont détournés par des associations sportives animées par un puissant prosélytisme religieux ; que les fondamentalistes refusent de serrer la main des femmes ; et que l’affichage vestimentaire provoquant installe des zones où les Français ne se sentent plus chez eux.
  • La majorité des Musulmans », dit la bien-pensance, « souhaite vivre la religion en paix». Peut-être, mais la dérive de la démocratie et le silence des modérés sont tels que c’est le message des minorités agissantes qui porte. Il est amplifié par les activistes victimaires, assez souvent par le pouvoir politique en quête de voix et presque toujours par médias et les moralisateurs. Tous s’appliquent à stigmatiser par l’insulte les voix contraires à la dérive multiculturelle.
  • La violence engendre la violence et les bavures.
    Mais les policiers, sérieusement bridés par la crainte de leur propre police, ne sont pas des « nervis » atteints d’une pathologie répressive sans nuance. Ce sont des hommes et des femmes en manque de repères, obligés, faute d’oser utiliser leurs armes de service, de battre en retraite, même quand ils manquent d’être brûlés vifs. Ils sont aussi accablés par l’impunité de la foule des petits délinquants de plus en plus violents, que la justice libère au prétexte de l’utopie de réinsertion dont elle n’a ni les moyens humains, ni le premier sou.
  • Dans Le Monde du 15 octobre, la très démagogique communauté des artistes dénonce la stigmatisation des Musulmans.  
    Militants férocement provocateurs comme Rokhaya Diallo connue pour célébrer dans l’allégresse « le grand remplacement » et applaudie par Libération prototype du poison intellectuel dénonçant à longueur de pages la dérive fasciste de la France, ils réclament la main sur le cœur une générosité à sens unique, excluant par l’anathème toutes les voix contraires et notamment celles choquées par l’alchimie toxique des non-dits et renoncements ayant permis que 4 policiers soient assassinés en plein jour au cœur même du dispositif de sécurité intérieure du pays.

 

Héritiers aveuglés de ceux qui il y a seulement quelques décennies célébraient Staline et Mao, ces chantres de la tolérance à viseur unique se parent de sagesse indulgente et débonnaire, mais ferment les yeux sur les dérives de rupture. Sourds aux inquiétudes qui montent et stigmatisant la moindre tentative de remise en ordre, ils pourraient  bien précipiter le chaos qu’ils prétendent éviter.

 

François TORRES
Officier général (2s)
ASAF

 

Diffusé sur le site de l'ASAF : https://www.asafrance.fr

 

 

Source : www.asafrance.fr