NOTRE HISTOIRE: ANNIVERSAIRES

Posté le vendredi 19 avril 2019
NOTRE HISTOIRE: ANNIVERSAIRES

 

 

 

 

  • 19 avril 1828 : René Caillé arrive à Tombouctou (Soudan – actuel Mali).
  • 19 avril 1919 : mutinerie dans la flotte française (Sébastopol- Crimée). 
  • 19 avril 1945 : assassinat du général Delestraint (camp de Dachau - Bavière).  

 

 

 

 

 

 

 

Caille Tombouctou19 avril 1828 : René Caillé arrive à Tombouctou (Soudan – actuel Mali).  

Il y séjourne jusqu’au 4 Mai et est à l’époque, le premier européen à en être revenu vivant. Son prédécesseur, le major Gordon Laing avait été assassiné sur la voie du retour ; plusieurs de leurs successeurs le seront également. Son retour par le Sahara est miraculeux. Il est dans un si piteux état en arrivant au Maroc que l’agent consulaire français à Rabat refuse de l’accueillir.  
C’est seulement le 16 août qu’il parviendra à rejoindre le consulat à Tanger.  
Son exploit lui vaudra de recevoir la médaille d’or et un prix de 10 000 francs de la Société de Géographie. Il se verra également attribuer une pension et le titre honorifique de « Résident à Bamako ».  
Il mourra prématurément en 1838 à 39 ans. (Source: Ephéméride des TDM). 
 

 

19 avril 1919 mutinerie dans la flotte française19 avril 1919 : mutinerie dans la flotte française (Sébastopol- Crimée).  

Les mutins hissent le drapeau rouge sur les cuirassés France et Jean Bart faisant partie de l’escadre de la mer Noire. La logistique terriblement défaillante des opérations alliées au profit des troupes blanches russes, ajoutée à l’idéal révolutionnaire bolchevique naissant peuvent expliquer la mutinerie française organisée par un officier mécanicien, André Marty qui finira par devenir plus tard député communiste de la seine et commissaire politique du Kominterm en Espagne.  

 

 

général Delestraint19 avril 1945 : assassinat du général Delestraint (camp de Dachau - Bavière).  

Durant la Seconde Guerre mondiale, refusant la défaite, il décide d’entrer en résistance après avoir entendu l’appel du 18 juin 1940.  
Premier chef de l’Armée secrète, créée en 1942, il est arrêté par la Gestapo à Paris le 9 juin 1943. D’abord interné au Struthof, il est tué à Dachau quelques jours avant la libération.  
Droit, courageux et humble, Delestraint est un Saint-Cyrien dont la carrière est à l’image de l’homme : discret mais inflexible, il laisse dans le souvenir de ceux qui l’ont croisé une forte impression faite de profondeur et d’humanité.  
Le général Delestraint est fait compagnon de la Libération à titre posthume. Le nom du général Charles Delestraint est inscrit au Panthéon depuis 1989.  Une glorieuse promotion de l’école spéciale militaire de Saint Cyr porte son nom.  

 

Rediffusé sur le site de l'ASAF : www.asafrance.fr

Source : www.asafrance.fr