OPÉRATION SANGARIS : Désengagement de l’emprise de l’Institut Pasteur.

Posté le jeudi 18 août 2016
OPÉRATION SANGARIS : Désengagement de l’emprise de l’Institut Pasteur.

Le 12 août 2016, la force Sangaris a procédé au désengagement des derniers éléments déployés à l’Institut Pasteur de Bangui. Ce retrait marque la dernière étape du regroupement de la force sur le camp M’Poko, dans le cadre de la fin annoncée de l’opération Sangaris.

La mission de soutien à la sécurisation de la Centrafrique est aujourd’hui pleinement assurée par la MINUSCA. Elle démontre régulièrement sa capacité à gérer la situation sécuritaire, en ville comme en brousse, en coordination avec les forces de sécurité locales. Les conditions nécessaires sont ainsi réunies pour poursuivre la réduction progressive et concertée du dispositif de la force Sangaris.

Situé dans le 1er arrondissement de Bangui, l’Institut Pasteur constituait à la fois un site sensible et un point d’appui particulier pour le départ de patrouilles dans la capitale centrafricaine. Durant deux ans et demi, il aura connu la présence d’une compagnie de combat, avant de voir le volume de forces déployées se réduire.

La force française est aujourd’hui désengagée du site. La responsabilité de la sécurité du site a été transférée à la MINUSCA et aux forces de sécurité intérieure, au même titre que ceux d’autres organismes centrafricains ou internationaux.

Le désengagement de l’emprise de Pasteur constituait pour la force Sangaris, « la dernière opération logistique en dehors du camp de M’Poko », indique le capitaine Pascal, commandant le détachement de soutien de la Force. Celle-ci est ainsi intégralement regroupée sur le camp, depuis lequel s’effectuera désormais l’ensemble des manœuvres logistiques, jusqu’à la fin de l’opération.

Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris compte aujourd’hui 350 militaires français. En qualité de force de réserve au profit de la MINUSCA, les soldats français fournissent un appui opérationnel aux 12 000 Casques bleus déployés dans le pays.

Source : État-major des armées