ENSOA. Qui sont les futurs sous-officiers de l'armée de Terre? EXTRAIT de la Lettre de la Fédération nationale André Maginot

Posté le dimanche 05 août 2018
ENSOA. Qui sont les futurs sous-officiers de l'armée de Terre? EXTRAIT de la Lettre de la Fédération nationale André Maginot

Venant du civil, les élèves sous-officiers de la promotion « Sergent André Maginot » de l’Ecole nationale des sous-officiers d’active (ENSOA) de Saint-Maixent ont rejoint, en février 2018, la grande école des sous-officiers de l’armée de Terre.
La promotion a été baptisée dans la cour d’honneur des Invalides le 11 mai, puis a défilé sur les Champs Elysées le 14 juillet 2018. Les élèves recevront leurs galons de sergent en octobre avant de rejoindre les régiments opérationnels.

Forte de 320 femmes et hommes ayant intégré la 325e  promotion de l’ENSOA et portant le nom de  « Sergent André Maginot », la promotion est le reflet de la France d’aujourd’hui, des jeunes en quête d’un métier qui leur plaît, qui les conforte dans leur aspirations à plus de sens et qui leur permet de vivre. 

Origines, niveaux et motivations
Composée de filles (18%) et de garçons (82%), majoritairement célibataires (95%) et sans enfants (99%), issus de milieux sociologiques très diversifiés (majorité de parents travaillant dans le secteur privé, 4% de parents militaires), 62% ont fait des études supérieures avec diplômes validés ( dont 23,5% de bac+2 et 18% de bac +3 ou 4). Parmi ceux qui ont abandonné leurs études supérieures pour pouvoir s’engager, 41,5% recherchaient un environnement plus structuré et 35% une meilleure entente et cohésion dans leur formation.
Il est à noter qu’avant leur engagement, 45% étaient salariés d’une entreprise, 28% lycéens ou étudiants, 15% au chômage et 12% sans activité. Leur engagement est par ailleurs le fruit d’une réflexion personnelle et responsable.
Sachant que la sélection comporte notamment des tests sportifs et que le métier de soldat peut être dur, 88% déclarent avoir travaillé leur condition physique avant le stage.

Recrutement
76% déclarent s’être décidés seuls, après avoir rencontré à plusieurs reprises les militaires des centres d’information recrutement des forces armées, 18% sur le conseil  de la famille ou des amis, 4,5% séduits par la publicité ou après la journée défense et citoyenneté.
Seulement 1,5 % s’est intéressé à l’engagement après avoir été renseigné par les CIO des collèges, lycées et leurs professeurs.
92% n’ont jamais souscrit de contrat de réserve. 74,5% n’ont pas effectué de préparation militaire. 

Pour l’avenir, si 22,5% des élèves ne savent pas encore s’ils se dirigeront vers une carrière d’officier soit parce qu’ils n’y ont pas réfléchi soit parce qu’ils ignorent cette possibilité, 7,5% déclarent y être opposés soit pour rester sous-officier, soit parce qu’ils n’envisagent pas de reprendre des études. En revanche, pour 35% d’entre eux, c’est oui si la possibilité leur en est donnée, pour 19% c’est un objectif prioritaire et pour les 16% restant, c’est oui mais ce n’est pas une priorité. En conclusion, on peut dire qu’on a à faire à des hommes et des femmes déterminés, bien dans leur peau et qui veulent s’investir dans leur nouveau métier de soldat, au service de la communauté nationale. 46% le feront par vocation, 24,5% pour l’aventure, 4% pour travailler avec des moyens de haute technologie, 19,5% pour s’assurer d’un environnement très structuré et 6% pour avoir un emploi stable.


                                                                    Extrait de la lettre INFO-FNAM
juin/août 2018

 

Rediffusé sur le site de l'ASAF : www.asafrance.fr

Source : www.asafrance.fr