OPÉRATION SANGARIS : point de situation du 20 novembre 2014

Posté le vendredi 21 novembre 2014
OPÉRATION SANGARIS : point de situation du 20 novembre 2014

Point de situation sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République centrafricaine, du 13 au 20 novembre 2014.

La situation sécuritaire est restée calme dans la zone d’action de la force Sangaris.

La semaine dernière, des ex-Séléka cantonnés ont manifesté à plusieurs reprises à Bangui, dans un contexte où de nombreux acteurs cherchent à négocier leur propre sortie de crise. Ces manifestations ont été suivies de pillages de la part d’individus armés crapuleux cherchant à profiter du désordre. Ces troubles à l’ordre public ont été contenus par les forces de sécurité intérieures et par la MINUSCA, ponctuellement appuyées par la force Sangaris.

A Dekoa, la force a conduit le 15 novembre une opération qui visait à fouiller deux potentielles caches d’armes. Si ces fouilles n’ont rien donné, elles ont été très bien accueillies de la population, démontrant ses attentes vis-à-vis de l’application des mesures de confiance.

Au sud de Bambari, la MINUSCA et la force Sangaris ont organisé à Ngakobo plusieurs réunions avec les représentants locaux suite à un renseignement indiquant qu’un groupe armé d’une centaine de personnes serait prêt à déposer leurs armes. L’objectif de la force est bien d’appuyer ce désarmement, qui encouragerait à la fois la stabilisation sécuritaire et la reprise économique dans la région.

Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6 700 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.

Sources : État-major des armées

Source : EMA