ANNIVERSAIRES

Posté le mardi 21 juillet 2020
ANNIVERSAIRES

21 juillet 1242 : bataille de Taillebourg (actuelle Charente-Maritime).  

Louis IX, futur Saint Louis, vient en aide à son frère Alphonse de Poitiers à qui ses vassaux le roi d’Angleterre Henri III et Hugues X de Lusignan refusent l’hommage pensant que le roi de France ne bronchera pas. Les troupes capétiennes bousculent les rebelles sur le pont de Taillebourg qui enjambe la Charente. Les poursuivant jusqu’à Saintes, elles les battent nettement lors de cette bataille qui prouve la valeur guerrière de Louis IX.

21 juillet 1795 : bataille de Quiberon (Morbihan).  

Les Chouans commandés par de Puisaye et Sombreuil ont conquis le « fort sans culotte » (Penthièvre) et avec l’aide de navires anglais tentent de renforcer la position. Le général Hoche apprenant qu’une partie de la garnison du fort est prête à se rendre (enrôlée de force par les Chouans), ordonne une attaque surprise de nuit. L’action réussit  aux Républicains et dispense d’un siège qui s’annonçait difficile puisque sous le feu de la marine anglaise. Hoche se distingue pour sa capacité à décider vite mais surtout pour son soucis d’économiser les vies humaines : celles de ses hommes mais aussi celles de l’ennemi même si les centaines de Français Emigrés présents dans l’escadre anglaise et faits prisonniers par les troupes de Hoche seront fusillés à Auray (dont un des amis de Châteaubriand rencontré à St-Malo (cf « Les Mémoires d’outre-tombe »).

21 juillet 1798 : bataille des pyramides (Égypte).  

Débarquée en Égypte, l’armée de Bonaparte (18 000 hommes et 40 canons) traverse le désert pour gagner le Caire.  
Mourad Bey masse ses mamelouks (10 000 cavaliers et 30 000 janissaires) devant la ville pour écraser cette infanterie qu’il méprise, persuadé de posséder la meilleure cavalerie au monde. Cette dernière se jette et se brise sur les carrés de division que forme Bonaparte: civils et bagages au centre du dispositif, de l’artillerie aux coins et une discipline de fer dans les rangs de l’infanterie formant le carré qui fait croire aux Mamelouks que les soldats sont attachés ensemble. Renseigné sur l’absence de mouvement de l’artillerie du Bey, Bonaparte lance Desaix à la poursuite des Mamelouks. La victoire est belle et redonne confiance aux Français qui entrent dans le Caire.  

 

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