Pourquoi s’autoflageller ?

Posté le samedi 17 août 2019
Pourquoi s’autoflageller ?

«Il est bon qu’une nation soit assez forte de tradition et d’honneur pour trouver le courage de dénoncer ses propres erreurs mais elle ne doit pas oublier les raisons de s’estimer elle- même» Albert Camus

Notre pays est devenu petit dans le monde d’aujourd’hui, mais la France a été et reste grande par son Histoire, sa culture, sa langue, sa puissance économique et ses capacités d’intervention militaires.

Le rapport que nous avons à notre passé est devenu étrange.

Chaque jour les tenants de l’autoflagellation et de la repentance à tout prix, dont le malaise tient moins à la réalité des faits qu’à ce qu’ils ressentent après avoir soutenu le tiers monde décolonisé et, quelquefois par idéologie, des régimes corrompus. Ils constatent l’échec social, économique et politique de la majorité de ces pays et cherchent, à travers les médias, à nous imposer ce qui est Bien à la place de ce qui est Vrai avec des jugements et des solutions péremptoires.
Ils sont aidés par les dirigeants de ces pays qui faisant référence à l’héritage colonial, reportent sur le passé leurs difficultés et leurs carences actuelles.

Cessons de nous abandonner à l’autoflagellation, à la repentance et à l’autodénigrement et témoignons pendant qu’il en est encore temps.
Replaçons les faits dans leur chronologie et leur contexte afin d’en finir avec le masochisme ambiant.

Pourquoi   devrions-nous expier sans cesse de prétendues fautes et jeter aux oubliettes de l’inculture tous les anonymes qui ont permis aux pays, jadis sous notre domination, d’accéder aux soins, à la modernité, à l’alphabétisation, aux droits de l’homme, et fait cesser pour un temps les guerres ethniques et religieuses qui réapparaissent actuellement.
C’est la France qui a permis à ces pays qui, pour la majorité d’entre eux n’existaient pas,  de passer progressivement de l’état tribal à un Etat nation.

Rendons hommage aux 12 000 Nord-africains et aux 4 500 originaires de l’Afrique subsaharienne qui ont donné leur vie pour libérer la France de l’occupation nazie mais n’oublions pas les 54 000 Européens et Pieds -noirs tombés à leurs côtés.

Falsifier l’Histoire c’est tromper les citoyens en faussant leur jugement.

Cela relèverait de l’aveuglement, du militantisme politique, et du charlatanisme.

Alain CLERC 
Président de la Fédération nationale des combattants volontaires (FNCV)

 

Rediffusé sur le site de l'ASAF : www.asafrance.fr

Source : www.asafrance.fr