ORION 23 : Un soutien d’envergure pour une opération d’envergure    

Posté le mardi 18 avril 2023
ORION 23 : Un soutien d’envergure pour une opération d’envergure        

#ORION23 : Un soutien d’envergure pour une opération d’envergure

 

Le soutien sur la phase 2 d’ORION était déployé sur une dizaine de départements dans le Sud de la France au profit de 7 000 militaires engagés sur l’exercice. Changement d’intensité et changement de décors pour la phase 4 : 10 à 12 000 militaires sont engagés sur un périmètre de 6 départements dans l’Est de la France. Une montée en puissance pour les armées… et pour le soutien.

 

Plus de 200 personnels du SCA sont engagés sur cette phase aéroterrestre et près de 60 organismes du Commissariat (centre interarmées du soutien « administration des opérations » – CIAO, centre interarmées du soutien « restauration et loisirs » - CIRL, centre interarmées du soutien « métiers et contrôle interne » - CIMCI, établissements logistique du Commissariat - ELoCA, groupement de soutien de base de défense - GSBdD, école des spécialités du Commissariat des armées - ESCA, plates-formes Commissariat – PFC et services locaux du contentieux - SLC) sont mobilisés de près comme de loin. Alimentation, frigorifique, hygiène, mortuaire, campement, eau, vivres opérationnels… autant de matériels majeurs et de personnels déployés durant la dernière phase de l’exercice.

L’ELoCA de Brétigny a pris, il y a quelques jours, la direction de Mailly-le-Camp afin de mettre en place un élément lourd de cuisson pour 500 rationnaires (ELC 500) et d’autres matériels de campagne.

L’ELoCA de Roanne est quant à lui chargé d’effectuer les rechanges sur le matériel de vie en campagne (VEC).

Côté restauration, le CIRL appuie la mise en place du fonctionnement sur le terrain : de la création des grilles de menus jusqu’aux plans d’approvisionnement incluant la production du centre de production alimentaire de Coëtquidan.

Direction l’Est de la France où le GSBdD de Mourmelon est géographiquement et pleinement impacté par la phase 4 d’ORION puisqu’il soutient les quatre camps de Champagne. Un investissement qui a débuté il y a deux ans à travers la montée en puissance des infrastructures du GS. L’objectif est d’être en mesure d’accueillir l’ensemble des joueurs : mise à niveau ou remise en route des ordinaires de manœuvre, prestations nouvelles (boîtes à pizzas, foyers, paninis, etc.), etc. Véritables « pourvoyeurs de moyens », le GS de Mourmelon dispose d’un plot logistique permettant de stocker les matériels et ressources de vie en campagne et d’une division conduite du soutien (DCS) pour accompagner la manœuvre de son expertise (restauration/hébergement/loisirs (RHL) + gestion/approvisionnement (GAP) + électromécanicien-frigoriste (EMF)). Il accueille également au sein de ses locaux le centre opérationnel (CO) SCA d’O4, intégré au cœur de la DCS du GS et autorisant ainsi une grande réactivité.

O4 prévoit la conduite d’une opération aéroportée (OAP). L’armée de l’Air et de l’Espace a désigné la BA 118 comme base aérienne projetée (BAP), de laquelle une grande partie des moyens aériens sont déployés. Pour assurer le soutien de cette manœuvre aérienne, l’AAE a associé, depuis octobre 2022, la task force du GSBdD de Mont-de-Marsan. Plus de 250 militaires extérieurs et deux nations (Grèce et Inde) seront soutenus par le GS dans les grandes fonctions du SCA : hébergement-hôtellerie, alimentation-restauration, habillement-équipements, transport routier, acquisition de services, etc.

Le GSBdD d’Orléans-Bricy est également impliqué dans ORION 4. Plus de 500 militaires de la 11e brigade parachutiste (11eBP) et éléments associés (11e compagnie de commandement et de transmissions parachutiste, 17e régiment du génie parachutiste, etc.) sont soutenus par le GS. Quelques jours avant l’OAP, l’effectif à soutenir sera à son maximum et l’intégralité des vivres opérationnels (près de 3 000 RCIR, près de 5 500 litres d’eau, etc.) sera distribuée. L’hébergement en lit picot en hangar (près de 450) sera pleinement occupé.

En bref, un soutien d’envergure pour une opération d’envergure.

 

ORION 4 : « l’opération d’envergure »

Forte d’un scénario fictif mais crédible dans le milieu aéroterrestre, la phase 4 d’ORION 23 répond à l’entraînement des armées dans une opération d’envergure de haute intensité face à un ennemi conventionnel agissant dans tous les champs. Soutenue par une campagne aérienne dans un environnement contesté, la France déploie ses armées et joue le rôle de nation-cadre d’une coalition au sein de laquelle l’armée de Terre déploie, de manière inédite en entraînement, une division opérationnelle pour conduire un affrontement durci. Pour la première fois à ce niveau d’engagement, l’exercice mêlera des unités françaises et étrangères simulées, jusqu’à la division, et des unités en terrain libre. Un défi technique et tactique qui permet de hausser le niveau d’entraînement.

Initié dès 2021, ORION 2023 est un exercice majeur des armées françaises, dont la 4e phase débute le 19 avril dans l’Est de la France. Répondant à de nombreux objectifs de préparation opérationnelle, ORION 2023 permet un entraînement en interarmées et en multinational, encore jamais réalisé à ce jour, selon un scénario allant jusqu’à la haute intensité. Réaliste et exigeant, l’exercice prend en compte les différents milieux et champs de conflictualité (cyber, espace, influence, lutte informationnel).

 

 

Commissariat des Armées
18 avril 2023

Source : www.asafrance.fr