La réponse de la ministre des Armées datée du 3 juillet à la question posée par le député François Cornut-Gentille le 13 février sur la disponibilité des principaux matériels de l’armée française en 2017 n’est pas, hélas, une fausse nouvelle (fake news), même si elle est sidérante.
L’équipe de France vient d’être « sacrée » championne du monde de football à Moscou. Notre pays, en liesse, reprend confiance en lui et exprime sans complexe sa fierté ; les drapeaux fleurissent et la Marseillaise ne cesse d’être entonnée. Ce retour d’une campagne victorieuse renforce, pour un temps, le sentiment d’appartenance des Français, d’autant que l’on préfère appartenir à un pays qui gagne et qui réussit ce qu’il entreprend. On est loin des propos culpabilisants d’une repentance proclamée par idéologie ou ignorance. Faisons ainsi reprendre conscience aux Français qu’ils appartiennent à une « grande Nation », qui souhaite le demeurer
Le projet de service national universel, quelle que soit sa forme qui, jusqu’à aujourd’hui, reste très floue, pourrait être l’occasion pour le ministère de l’Éducation nationale et celui des Armées d’établir de nouvelles relations basées sur une meilleure connaissance mutuelle et une compréhension réciproque du rôle de chacun.
La réduction continue de l’effort de Défense depuis plus de 30 ans, illustrée par l’expression « tirer les dividendes de la paix » chère à monsieur Fabius et poursuivie inexorablement jusqu’en 2015, a conduit à un affaiblissement continu et excessif des armées françaises.
En offrant librement sa vie contre celle d’un otage, le colonel Beltrame a fait preuve d’un sens du devoir hors du commun. En acceptant d’affronter désarmé un islamiste fanatique et déjà trois fois meurtrier, il a montré un courage exceptionnel. Mais, sans aucun doute, en faisant ce geste cherchait-il à neutraliser cet ennemi absolu de la France et des Français.
Le mardi 18 avril 2017, le président de la République, monsieur François Hollande, proche de la fin de son mandat et ayant annoncé officiellement qu’il renonçait à se représenter, présidait, parc André Citroën, à Paris, une curieuse cérémonie.
Le gouvernement vient de communiquer sur le projet de loi de programmation militaire (LPM) 2019-2025 avec des chiffres qui peuvent laisser rêveur : 200 Mds€ de 2019 à 2022 et près de 300 jusqu’en 2025. S’il convient de saluer la volonté affichée de remédier aux faiblesses de notre Défense, il faut cependant mettre en perspective ce projet au regard de précédentes lois ...
La ministre des Armées, madame Florence Parly, après avoir sommé, en septembre dernier, les autorités responsables de faire voler les hélicoptères, réitère ses injonctions, en décembre, en y ajoutant les avions de combat. Elle se place ainsi dans les pas de celui qui, selon Saint Marc, ordonna, à Capharnaüm, à un paralytique de se lever et de marcher sans oublier, en passant, de lui pardonner ses péchés ce que la ministre ne semble pas disposée à faire vis-à-vis de la direction générale de l’Armement (DGA).
«La plus grande immoralité c’est de faire un métier que l’on ne connaît pas » (Napoléon).
Où monsieur Emmanuel Macron a-t-il appris le métier de chef des Armées que lui confère la Constitution ? À l’ENA ? Non ! Dans la banque Rothschild ? On peut en douter. Lorsqu’il était ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique ? ...
« La France est la dernière puissance du monde sur laquelle le soleil ne se couche jamais »[1]
Ses « confettis d’Empire », selon l’expression de Napoléon, sont éparpillés sur plus de 11 millions de km² dans trois océans et, en 2012, un rapport du Sénat estimait qu’ils constituaient « une contrainte de moins en moins compatible avec nos finances publiques ».
Mais c’est précisément parce que la France conserve une capacité à exercer sa souveraineté et son influence sur ses possessions ultramarines qu’elle mérite d’être qualifiée de puissance mondiale. Cette souveraineté, elle l’exerce d’abord au moyen du dispositif militaire qui s’y trouve et qui constitue, de surcroît, l’un des principaux vecteurs des relations DROM-COM / Métropole.
Après des décennies de réduction de leurs effectifs et de diminution de leurs ressources financières, les armées sont d’autant plus en situation critique qu’elles sont engagées dans de nombreuses opérations longues et difficiles. Dans le prolongement de ces années qui ont suscité chez elles le doute et la méfiance, les évènements de cet été ont conforté ces sentiments chez nombre de chefs et de cadres militaires. Il appartient donc aux responsables politiques de restaurer d’urgence la confiance ébranlée, non par des promesses ambigües, mais par des décisions claires et par des actes cohérents.
Propos de campagneL’idée a déjà fait couler beaucoup d’encre parce que nombre de ses supporters pensent que là est la solution simple à une question lancinante qui ronge la société française : comment retrouver la cohésion nationale, comment éviter que certains jeunes et adultes, Français et étrangers qui haïssent notre pays, son Histoire, ses valeurs, ses coutumes et traditions en arrivent à massacrer nos concitoyens à coups de camions, de kalachnikov, de ceintures d’explosifs, voire même de couteaux ou de machettes ?
L’armée, cible prioritaire des terroristes
L’attaque menée il y a quelques jours, à Levallois-Perret, contre des soldats de l’opération Sentinelle, par un ressortissant algérien, vivant en France, confirme s’il en était besoin, que notre pays demeure, plus que jamais, une cible privilégiée. Il est attaqué par des islamistes inspirés et soutenus par des organisations non étatiques qui ont déclenché une véritable guérilla urbaine obligeant nos autorités à imposer et mettre en œuvre des mesures de protection de plus en plus contraignantes.
Postures
Le 8 mai, après avoir rejoint très symboliquement l’Arc de Triomphe en command-car pour présider la cérémonie du ravivage de la Flamme, le président de la République a rendu hommage aux soldats blessés en opérations à l’hôpital militaire Percy.
Il n’y a pas de nation libre sans armée forte, ni de soldats victorieux sans le soutien indéfectible d’une nation rassemblée. L’Histoire nous l’enseigne, l’actualité nous le rappelle et l’avenir l’exige.. ...
Avec le président de la République, c’est le chef des Armées qui a été élu tandis que le Premier ministre et le ministre de la Défense viennent d’être désignés. Même si les questions de Défense n’ont pas fait la une de la campagne électorale, les Français n’ignorent rien de l’état critique dans lequel l’équipe précédente a laissé nos armées.
Contrairement à ce qui est dit et écrit par des observateurs mal informés ou mal intentionnés, la situation de nos armées, au cours des cinq dernières années, s’est considérablement dégradée au point d’être en limite d’implosion.Tous les responsables politiques et militaires du plus haut niveau estiment indispensable et urgente la remontée de l’effort de Défense à 2% du PIB...
L’ASAF a adressé aux candidats déclarés à l’élection présidentielle huit questions relatives à leur projet au regard de la fonction de chef des Armées et face aux problèmes cruciaux qui se posent à la Défense de notre pays aujourd’hui. Elle diffusera leurs réponses et ses remarques par le biais de son site et de ses lettres électroniques.
Depuis trois semaines, la tempête médiatique détourne l’attention des Français des problèmes essentiels qui se posent à notre pays. Plus que jamais, nos compatriotes s’interrogent, doutent, se querellent, se dénigrent. Pendant ce temps, l’image de la France se ternit chaque jour un peu plus. Notre pays s’affaiblit aux yeux du monde. Notre crédibilité s’effrite ...
L’article du chef d’état- major des Armées (CEMA), paru le 20 décembre dans Les Echos, a suscité de nombreuses réactions. C’est bien la preuve que les chefs militaires doivent s’adresser non seulement aux élus mais aussi aux Français par le canal des médias car leur discours est repris.